Le jardinage biologique est par définition le jardinage qui développe une stratégie efficace en matière de gestion de l’eau. Cette gestion peut s’articuler sur deux axes principaux : choisir des plantes résistantes qui consomment un minimum d’eau et optimiser l’arrosage et l’irrigation.
Les graminées par exemple, sont des herbes d’ornements peu exigeants en matière d’eau, ils apportent du mouvement à votre espace grâce à la nature et la couleur de leurs feuillages. Ses herbes ornementales sont faciles à entretenir. On cite parmi les graminées : l’amourette Briza maxima, l’herbe aux cheveux d’ange Stipa, les fétuques, le roseau commun Phragmites, et les papyrus Cyperus Longus).
Les cactées sont aussi des plantes à privilégier dans votre jardin écologique, car ces plantes grasses possèdent une grande résistance à la sécheresse grâce aux réserves d’eau, présentes dans leurs tiges charnues. Dans cette catégorie, on cite plusieurs plantes telles que les crassulas, les échévérias, les agaves, les aloès, les haworthias.
L’arrosage demeure aujourd’hui une préoccupation de taille. On est appelé à concevoir l’irrigation de manière différenciée (forages, des puits, les canaux d’arrosage, conserver l’eau de pluie…). Il faut aussi adapter l’arrosage au type de la plantation ; pour les plantes vivaces par exemple, l’installation d’arrosage par goutte à goutte hors-sol est envisageable. Pour aider ces plantes à surpasser les périodes difficiles de sècheresse, il est conseillé de procéder à un arrosage occasionnel. En ce qui concerne les arbres, il est préférable d’utiliser les méthodes d’arrosages manuelles traditionnelles et non pas le goutte-à-goutte.
Afin de profiter des eaux des pluies, vous devez envisager des dispositifs pour les contenir (tonneaux, citernes, bassins…). Reste à rappeler qu’il est préférable d’arroser votre jardin tôt le matin ou à la fin de l’après-midi pour minimiser le taux de vaporisation de l’eau à cause de la chaleur et des rayons du soleil.