Le jardinage biologique se base essentiellement sur une connaissance parfaite de la part du jardinier des plantes, du sol et de la nature en général. La relation entre le jardinier et son potager biologique s’articule autour de trois points : la connaissance des associations des plantes, la prévention contre les maladies, les insectes et les herbes vagabondes et surtout, l’adoption d’une lutte biologique contre ces dangers.
Afin de limiter l’utilisation de pesticides, les jardiniers font recours au compagnonnage. Cette technique consiste à regrouper plusieurs plantes dans le même espace pour qu’elles effectuent des réactions mutuelles et exercent une influence favorable les unes sur les autres. La plantation de fenouil auprès des salades par exemple, protège ces dernières des attaques de limaces qui ne supportent pas l’odeur du fenouil.
La vitalité et la résistance des plantes cultivées dépendent de plusieurs gestes préventifs. Cette prévention se base sur des techniques purement écologiques et biologiques qui consistent à l’extraction des composants actifs des plantes sauvages aux propriétés intéressantes comme l’ortie. Il existe plusieurs méthodes d’extraction des principes actifs (macération, décoction, infusion ou purin). Une fois appliqués, ces principes actifs protègent vos plantes sans influencer l’environnement.
En plus de la prévention, il faut édifier toute une stratégie de lutte biologique contre les maladies, les insectes et les ravageurs. En effet il s’agit de mettre en place un écosystème, sans recours aux pesticides et aux produits chimiques qui peuvent nuire à l’équilibre écologique de votre jardin. La lutte biologique contre les ravageurs se résume dans l’utilisation des prédateurs naturels (syrphes, guêpes, chrysopes, carabes, coccinelles). Ces prédateurs sont généralement des virus, des insectes entomophages, des acariens entomophages ou parasites.